Depuis la pandémie de Covid-19, la qualité de l’air intérieur est devenue un véritable enjeu de santé publique, en particulier dans les lieux accueillant du public. La gestion efficace de la ventilation et le contrôle des polluants atmosphériques jouent un rôle clé dans la prévention de la transmission des maladies respiratoires. Conscient de cet enjeu, le gouvernement a rendu obligatoire, depuis le 1er janvier 2023, l’installation de dispositifs de mesure de la qualité de l’air, tels que les détecteurs de CO2, dans les établissements recevant du public (ERP).
Cette obligation sera progressivement étendue à d’autres structures à partir de janvier 2025, incluant notamment les établissements de santé et les lieux accueillant des mineurs. Une telle démarche vise non seulement à renforcer la sécurité sanitaire, mais aussi à sensibiliser aux bienfaits d’un environnement intérieur sain.
Retrouvez ici tous les mesureurs de qualité de l'air !
Les nouvelles structures concernées par la règlementation sur la qualité de l’air en 2025
À partir de janvier 2025, la réglementation sur l’installation de dispositifs de mesure de la qualité de l’air intérieur s’étendra à de nouvelles catégories d’établissements. Sont notamment concernés les structures sociales et médico-sociales, les structures de soins de longue durée rattachées aux établissements de santé, ainsi que les établissements pénitentiaires accueillant des mineurs. Ces lieux, souvent caractérisés par une forte densité d’occupation et une vulnérabilité accrue des publics qu’ils accueillent, nécessitent une attention particulière en matière de qualité de l’air.
Comment fonctionne un mesureur de la qualité de l’air intérieur ?
Un mesureur de la qualité de l’air intérieur est un appareil conçu pour analyser et surveiller les paramètres qui influencent la qualité de l’air dans un espace clos. Ces appareils, souvent compacts et faciles à utiliser, fournissent des informations précieuses pour identifier les éventuels polluants ou conditions nuisibles à la santé.
Quels sont les polluants qui sont analysés par un capteur de la qualité de l’air ?
| Polluants | Description |
|---|---|
| Concentration en CO2 | Le dioxyde de carbone est un indicateur clé de la ventilation. Un taux élevé signale un renouvellement d’air insuffisant. |
| Particules fines (PM2.5 et PM10) | Souvent issues de la pollution extérieure ou d’activités intérieures comme la cuisson, elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons. |
| Composés organiques volatils (COV) | Ces polluants émis par des produits comme les peintures, colles ou meubles peuvent affecter la santé. |
| Température et humidité | Ces paramètres influencent le confort et peuvent favoriser le développement de moisissures ou d’allergènes. |
Comment sont affichées les données sur la qualité de l’air ?
Les données collectées par les capteurs sont traitées en temps réel par un microprocesseur intégré. Les résultats sont ensuite affichés via un écran numérique ou une application connectée, souvent sous forme de valeurs chiffrées ou d’un code couleur (par exemple, vert pour une bonne qualité de l’air, rouge pour une mauvaise). Ces codes couleurs, souvent accompagnées de smileys, sont à la fois ludiques et compréhensibles de tous, même des enfants !
Des options d’alerte pour les seuils de pollution
Certains modèles avancés envoient des alertes en cas de dépassement des seuils critiques et peuvent proposer des recommandations, comme aérer la pièce ou limiter l’utilisation de certains produits.
Comment bien choisir mon appareil de mesure de la qualité de l’air ?
Face aux changements de réglementation et à la prise de conscience des impacts de la qualité de l’air sur la santé, choisir un appareil de mesure adapté devient une étape essentielle. Il est parfois difficile de s’y retrouver parmi les modèles, les fonctionnalités et les technologies disponibles ! Enexopro vous guide pour choisir le meilleur capteur de qualité de l’air pour votre intérieur.
Les critères à prendre en compte pour bien choisir mon testeur de la qualité de l’air intérieur
Choisir un testeur de qualité de l’air intérieur ne se résume pas à sélectionner un appareil au hasard ! Pour garantir des mesures précises et adaptées à vos besoins, il est important de tenir compte de plusieurs critères essentiels.
Les paramètres mesurés par mon capteur de la qualité de l’air
- Le CO2, pour évaluer l’efficacité de la ventilation
- Les particules fines (PM2.5 et PM10), qui peuvent provenir de la pollution extérieure ou d’activités internes comme la cuisine
- Les composés organiques volatils (COV), souvent émis par les produits ménagers, les peintures ou les meubles
- La température et l’humidité, qui influencent directement le confort et peuvent favoriser la prolifération de moisissures
La précision des capteurs de mon testeur de la qualité de l’air
Les testeurs de qualité de l'air intérieur utilisent plusieurs types de capteurs, chacun étant conçu pour mesurer un paramètre spécifique (CO2, particules fines, COV, température, etc.). La précision varie en fonction du type de capteur utilisé :
Capteurs à infrarouge non dispersif (NDIR) pour mesurer le CO2 : ces capteurs sont très précis et largement utilisés pour détecter les concentrations de dioxyde de carbone dans l'air.
Capteurs électrochimiques pour mesurer les COV : bien que très précis pour certaines substances spécifiques, ils peuvent avoir une durée de vie limitée et nécessiter un entretien plus fréquent.
Capteurs laser ou optiques pour mesurer les particules fines (PM2.5, PM10) : ces capteurs sont particulièrement sensibles et capables de détecter des particules de taille microscopique, ce qui permet d'obtenir des résultats très précis.
Capteurs d’humidité et de température : généralement basés sur des principes thermiques, ces capteurs sont également très fiables, mais peuvent être influencés par d’autres facteurs environnementaux.
Il existe même des horloges capables de mesurer la qualité de l'air !
Un capteur de la qualité de l’air adapté à mes besoins
Chaque environnement a ses particularités. Pour un établissement recevant du public, optez pour des modèles capables de surveiller de larges volumes et de générer des alertes en cas de dépassement des seuils réglementaires.
Dans une habitation privée, des appareils compacts et design peuvent être plus adaptés.
- Pour améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos, il est conseillé d’aérer quotidiennement les pièces, au moins pendant 10 minutes, pour procéder au renouvellement de l’air, même en hiver ! Le logement ou l’établissement doit également être équipé d’un bon système de ventilation (grilles d’aération ou VMC). Ces installations doivent être contrôlées régulièrement pour assurer leur bon fonctionnement.
